Chapitre 3289

Entendant les mots de Clément, Quentin a baissé encore plus la tête, les épaules secouées de sanglots.

Bien sûr qu’il voulait aussi vivre, mais pour préserver la tranquillité de ses parents, il n’avait pas d’autre choix que de mourir. À ce moment, une idée lui est soudain venue au fond du cœur :

« Clément a réduit mon poignard en cendre, c’est… c’est parce qu’il veut me laisser la vie sauve ? >>

Mais presque aussitôt il a rejeté cette idée en pensant :

« Oh non, c’est pas possible ! J’étais si irrespectueux envers ses parents, alors comment pourrait–il me faire grâce de la vie ? Si j’étais lui, je me serais déjà tué… >>

À

moment, Clément

humains, mourions tous tôt ou tard, nous devons faire en sorte que notre nom soit prononcé régulièrement après notre mort pour prouver que nous avons réellement existé dans ce monde.

futures se souviennent de nous. Comme par exemple, depuis des siècles, on inscrit continuellement les noms des ancêtres dans la généalogie de la famille Huet comme preuve de leur existence et ces noms ne seront jamais oubliés tant que la famille Huet existera

ces mots, Clément regardait Quentin et a dit gravement :

noms de tes

avoir quelque chance de laisser des traces dans la mémoire de certains au bout des décennies, mais qui se souviendra

mots de Clément, Quentin avait très

lieu de se soulager, sa mort ne ferait qu’abattre ses parents et ses ancêtres. Après tout, une fois qu’il est

a levé les yeux larmoyants vers Clément

vous prie de me laisser la vie sauve, et je peux vous assurer, sur la réputation de mes parents et de tous les ancêtres de la famille Tremblay, que je serai à votre disposition avec le plus grand dévouement

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