Chapitre 4100

Oui… a dit Cormier avec les yeux rouges, c’est trop cruel. Au cours des six derniers mois, chaque jour où il se réveille, il doit à nouveau faire face à la douleur de perdre sa fille bien–aimée…

Il s’est frappé à la poitrine et a continué en serrant les dents:

– En tant que son fils, je me sens très mal au cœur de le voir vivre dans de grandes souffrances tous les jours…

Anderson s’est aussi attristé. Il ne pouvait s’empêcher de se frotter le nez et a dit :

1000

Que disent les médecins ? Y a–t–il un bon traitement ? Même si on ne peut pas le guérir, on peut lui faire oublier ses douloureux souvenirs, n’est–ce

pas ?

Cormier a agité la tête, en répondant:

– Non, il n’y a pas de traitement. Après tout, c’est une maladie de cœur. Mon père n’a pas oublié un seul jour la mort de ma sœur. Bien que tant d’années s’écoulent, il ne peut quand même pas se pardonner.

Il a pris une gorgée de vin, puis a repris :

– Alors maintenant, tu peux comprendre pourquoi je suis prêt à être un idiot et à acheter la Pilule de Renouveau avec plus de 300 milliards de dollars? Avec cette pilule, peut–être mon père pourra se rétablir…

Anderson a rempli son verre de vin et l’a vidé d’un trait, puis il s’est excusé :

Désolé, Cormier, j’ai dit des

agité la main et a répondu :

te connais depuis tant d’années et je sais sûrement quel genre de

soulagé et a

vas faire

répondu :

un peu maintenant. Puis, je retournerai dans le Pays C pour chercher le propriétaire de la

profond soupir et a ajouté en regardant la

des erreurs à l’époque, la doufeur qu’il a ressentie au cours des six derniers mois aura suffi à la

Anderson restait silencieux.

à cette époque, et par sensibilité professionnelle, il voulait chercher la vérité

sans compter qu’il y avait très peu de gens qui savaient la vérité, ceux qui la savaient ont tous refusé d’en parler. Alors, il n’avait pas d’autre choix que de renoncer

Odile, il s’est

ta sœur… Quelle tragédie ! Si elle était encore en vie, le monde des riches serait dans une situation

le plus faible, il savait le mieux à quel point sa sœur

que la moitié des réalisations de la famille Breguet aujourd’hui étaient dues aux efforts des ancêtres de la famille Breguet, et

ne pouvait s’empêcher

elle n’abandonnerait jamais ce qu’elle décidait. Mon père l’aimait beaucoup, alors si elle n’insistait pas à se marier avec Méverin, mon père ne serait pas en colère contre elle

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