Chapitre 62
Les personnes présentes ont retenu ses souffles, l’insolence les a suffoqués, elles se sont dit que cette personne, quelle audace! || avait le culot de provoquer Davy Barthélemy, il devrait recevoir une leçon!
Clément, cependant, avait l’air calme et a dit en souriant: – Vous jouez un rôle important dans le milieu des antiquités, avez-vous déjà pensé à ce qui est le plus important dans ce domaine ? – C’est quoi alors ? a demandé Davy d’un ton glacial.
– On privilège bien sûr les règles ! a-t-il répondu à voix haute. Celui qui achète en premier l’obtient. Maintenant, c’est moi qui l’achète en premier, même si vous vous mettez à genoux pour me supplier, je ne vous la céderai pas, vous ne pouvez pas l’arracher publiquement. Si vous n’obéissez pas les règles, personne ne coopérera plus avec vous à l’avenir ! A ce moment donné, vous, M. Davy, vous n’auriez plus le prestige !
À ces mots, Davy s’est figé, Ses yeux étincelaient de colère. C’était exactement la règle dans le domaine d’antiquités, et, c’était sûr qu’il savait cette règle.
Si cette chose faisait circuler, les autres marchands à qui il avait l’affaire ne devraient pas avoir envie de coopérer avec lui, de peur d’offenser les autres clients.
Davy ne s’attendait pas à ce que ce Clément lui mette dans un embarras avec ces phrases ! Il l’a balayé d’un regard perçant voulant lui donner un coup de pied à son visage.
Mais il a tout de même refoulé sa colère pour le moment, et a dit avec rage :
– Salaud ! T’imagine-tu que cette pierre me plaît ? Je veux juste que tu saches que les antiquités ne sont pas faites pour tout le monde, surtout toi, un pauvre ! Casse-toi le plus vite possible, avant de salir l’élégance !
Sur ce, Davy a retroussé ses manches avec un visage fermé et lui a montré son poignet :
– Ouvre tes yeux de merde! Regarde bien ! Ce bracelet en jade rougeâtre, je l’ai récupéré à Cité L pour un million euros ! Avez-vous déjà vu quelque chose d’aussi bon?
Ce bracelet, transparent comme du cristal, rougeoyant à la lumière du soleil, était si magnifique d’attirer l’attention de toutes les personnes présentes, les yeux écarquillés.
Le regard de Florentin est posé sur ce bracelet, et il n’a pas pu empêcher de murmurer : – Putain, c’est vraiment une bonne chose! – Pff ! Bien sûr ! a répondu Davy d’un ton triomphant, satisfait de la réaction de la foule. Il a ensuite lancé un regard méprisant à Clément en soulevant son colet en sortant un pendentif de jade en forme de gourde.

– Regarde celui-ci ! Cette calcédoine qu’un empereur a offert à l’un de ses fils comme son rite de passage, a été gardée par quatre-vingt-huit moines supérieurs qui ont dressé un autel et chanté Bouddha pendant cent huit jours ! Il vaut trois millions euros ! Je le porte, ce qui me permet d’apporter de bonnes chances pour tourner le danger en sécurité !
En entendant que cette calcédoine avait une telle histoire, la foule avait hâte de le voir.
Florentin s’est frotté son nez avec excitation, il lui a lancé un regard droit et avide, il semblait de l’avaler d’un seul coup.
Davy a tenu la gourde en jade et a ricané à Clément :
– On dit que les pauvres collectionnent les montres, tandis que les riches collectionnent le jade! Toi, un fauché, tu ne peux même pas t’offrir un vêtement délicat, et tu veux même acheter des antiquités, c’est vraiment ridicule ! a-t-il dit d’un ton ironique et menacé.
La foule a balayé du regard les vêtements Clément.
C’était vrai qu’il ne ressemblait pas à un homme riche, portant un t-shirts blancs ordinaire, un jean et une paire de baskets, ce n’était pas de la marque !
Tandis que la tenue de Davy sur mesure, ce qui avait l’air banal, mais ceux qui s’y connaissait en vêtement savaient qu’elle était hors de prix !
En regardant l’air triomphant de Davy, Clément s’est dit que cette personne était drôle, il n’était pas si méchant, juste vaniteux.
Clément l’a regardé et lui a dit en souriant :
– Je sais que vous êtes riche, Regardez votre bracelet, elle est magnifique au premier regard, mais malheureusement, elle est fausse.
Davy s’est figé pendant un instant et a dit avec agacement:
– N’importe quoi, l est impossible qu’elle solt fausse, – Si vous ne me croyez pas, demandez aux autres connaisseurs d’antiquités, a dit Clément en haussant les épaules, c’est vrai que les riches collectionnent des antiquités, mais cela dépend, si un amateur veut rejoindre le cercle des antiquités et se falt passer pour un connaisseur, aux yeux des autres, Il n’est qu’un incompétent!
Davy est sorti de ges gonde, savait que Clément insultait son ignorance, il a dit sévèrement : — Simon bracelet nant pas faux, wtexcuses auprès de mol à genoux sur le champ — Ok, pas de problème, a acquiesce Clément sans hésitation.
— Vous prenez le jade artificiel pour le jade rougeâtre, c’est n’importe quoi !
À ces paroles, Davy s’est dirigé vers la foule, la rougeur a envahi sur son visage : – Messieurs, vous deux, aidez-moi à identifier le vrai de ce bracelet, s’il vous plait.
Ces deux personnes se sont changé un regard avec embarras, L’identification des antiquités, qu’elles soient vraies ou fausses, c’était facile d’offenser les gens, et surtout les confrères.
-M. Davy, désolés, nous avons tous deux des connaissances limitées, nous ne savons pas.
– Ne pensez pas que je ne connais pas les manières, vous me donnez une bonne évaluation, que ce soit vrai ou non, je ne vous dérangerai pas ! Vous feriez pas des bêtises, je trouverai quelqu’un d’autre pour l’authentifier ensuite, et si je sais que vous mentez, je ne vous épargnerai pas, a dit Davy avec agacement.
– Ne vous fåchez pas, M. Davy! Les deux hommes se sont avancés, effrayés. Personne ne l’osait offenser dans la Rue d’Antiquités. Les deux antiquaires ont alors dû prendre ce bracelet pour l’identifier. Au bout de quelques minutes, l’un entre eux a balbutie:
– M. Davy, ce qu’avait dit ce jeune homme est juste, votre bracelet …est…. – Dites ! a-t-il hurlé, hors de lui.
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