Chapitre 1902

Mme Xavier souhaitait que Lorraine soit vraiment ce qu’elle disait !

Ce à quoi elle ne s’attendait pas, c’était que cet homme prenne ses propos au sérieux.

On pensait que comme personne ne maudirait jamais sa famille, elle devait donc dire la vérité.

On lui a dit alors avec sympathie :

– Pas étonnant que vous travailliez encore à un âge aussi avancé, vous avez une vie difficile vous

aussi !

On a continué:

Madame, il nous reste encore sept ou huit baguettes et du soupe. Je vais les emballer pour vous et vous pourrez les emporter chez vous!

Mme Xavier a réprimé son extase et a dit exprès avec dépit :

– Je n’ai pas de boîte à lunch, mes deux belles-filles sont mourantes et je n’ai pas les moyens d’acheter

ça…

le sac en plastique accroché au

mettez-vous pas dans des sacs en plastique pour moi ?

a acquiescé précipitamment et

tant que vous voulez

empressée

Pas de problème

on

l’ait regretté et s’est dit :

lourd ! Comment pourrais-moi les

idée lui est

faut que je les reprenne, cette nourriture fera vivre notre famille pendant au moins deux jours, sinon avec les dix euros que

n’a pu que remercier le cuisinier

même pas pris la peine de prendre

elle ne voulait pas gaspiller les dix euros

réfléchissant bien, elle s’est a dit qu’il valait mieux prendre

sur le bord de la route et a acheté deux jarrets de porc, afin de

carte Avantage, Mme Xavier n’avait pas cette carte et

personnes âgées de plus de 65 ans pouvaient obtenir une carte Avantage auprès du gouvernement.

les transports publics auparavant, alors comment

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