Chapitre 2578

L’hélicoptère est monté rapidement vers les coordonnées convenues entre Clément et Gaétan. Les montagnes, plusieurs dizaines de kilomètres de distance, que la plupart des gens ne pourraient pas parcourir à pied en une journée, n’étaient qu’une quinzaine de minutes en hélicoptère.

Le sommet choisi était relativement doux, à une altitude modérée et avec un terrain peu escarpé. Cependant, il n’y avait aucune route dans les quelques kilomètres environnants, donc pratiquement personne n’était présent.

Après l’atterrissage de l’hélicoptère, Clément s’est adressé à Hamid:

Hamid, tu dois encore attendre ici un instant. Attends que mon avion arrive, puis tu pourras partir.

Hamid a répondu sans hésitation :

Bien sûr, pas de problème. Cela te rassurera également.

Il a ensuite donné l’ordre au pilote :

Arrête le moteur et les lumières, nous attendrons ici un moment !

Le pilote a immédiatement obéi, plongeant l’endroit dans un silence soudain. Seul le son des sanglots d’Axelle était audible. Elle avait déjà versé d’innombrables larmes.

Clément a enlevé le bâillon de la bouche d’Axelle. La première phrase qu’elle a prononcée était :

– Ramenez–moi là–bas ! Ou bien, vous pouvez partir vous–même et les laisser me ramener !

Avec un brin de sarcasme, Clément a rétorqué:

Ton père m’a dit que tu étais très intelligente, douée pour les affaires et la gestion, mais je ne m’attendais pas à ce que tu sois si naïve.

Axelle a imploré :

– Vous ne comprenez pas. Si je pars comme ça, cela deviendra un démon dans mon coeur pour le reste de ma vie, un cauchemar éternel. Je vous en prie, laissez–moi retourner là–bas. Si tous mes amis étaient

morts et que je sois le seul survivant, ma vie serait faite de souffrance et de tourments. Plutôt que cela, laissez–moi rester en Syrie….

Clément a réalisé alors que l’état d’esprit d’Axelle n’était peut–être pas tant de la naïveté que sa propre caractéristique personnelle.

Certaines personnes pardonnaient facilement, mais d’autres non. Ces derniers ne se pardonneraient pas aisément et vivraient dans l’agonie pour le reste de leur existence.

étaient réellement morts, Axelle ne pourrait peut–être jamais se pardonner. Porter ce fardeau la ferait sombrer dans une profonde dépression, jusqu’à atteindre un point de non–retour et

Clément a posé la question

tout irait bien pour toi si seulement ces quelques

tête

Pouvez–vous les

tourné vers cet a dit :

si tu éliminals toutes ces personnes, la

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situation et a acquiescé en

Error

le monde occidental. Même si je tuais toutes ces personnes, les médias occidentaux n’en parleraient pas, cela n’aurait aucun effet sur la Maison

soupiré et a

tu en as besoin, mon ami, je vais les relâcher, ou

Axelle s’est remplie

Clément a levé immédiatement la main

en vie.

a demandé précipitamment :

ami, que veux–tu

expliqué calmement:

transporter des marchandises. Je suis sûr qu’ils en sont

le

agissait juste ainsi pour Axelle, pour leur accorder une chance de

accepté immédiatement, répondant:

Je vais les utiliser correctement, leur donner de la nourriture et les laisser vivre. Ils seront obligés de

la tête et s’est

Tes amis ne seront pas tués, es–tu

a rétorqué avec

emmener avec vous,

renvoyé la question:

une plaisanterie ? Je leur laisse la vie sauve, c’est déjà une

s’empêcher de

que vous parliez, et ils recouvreront leur

– Aider?

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